Si (comme-moi) le monde des vide-greniers vous est totalement étranger mais que leur omniprésence vous intrigue alors : pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Plongée dans le monde des bonnes (et des mauvaises) affaires.
Deux catégories, les vendeurs et les (hypothétiques) acheteurs. Mais dans les deux cas : tôt tu te lèveras, des baskets tu chausseras, un imperméable tu porteras, des sacs tu auras, d’une lampe de poche tu t’équiperas et de l’argent tu prendras.
Vide-grenier : d’où viens-tu ?
Vent de nostalgie souffle sur nos cieux contemporains. Le vide-grenier, c’est l’endroit où les enfants s’initient au commerce en se séparant de leurs vieux jouets. C’est là aussi qu’ils découvrent que des adultes ne lâchent pas l’affaire lorsqu’il s’agit de se délester d’un billet. « L’origine des vide-greniers remonte à l’époque où les serviteurs des maisons bourgeoises récupéraient les vieux objets que les maîtres acceptaient de leur donner, explique Octave Debary (1), spécialiste du sujet. L’esprit n’est donc pas de s’enrichir en vendant, mais bien de se débarrasser. D’ailleurs, une des singularités, c’est que le prix de vente est négocié. Il est à entendre comme un accord sur la transmission de l’objet que l’on accepte de céder à bas prix à une personne qui en partage une même connaissance. »
Le b.a.ba du vide-grenier
Le vendeur d’un vide-grenier n’est pas un professionnel, mais rien ne l’empêche de bien présenter sa « marchandise » pour attirer le chaland. De toute façon, il faut aussi que les objets proposés soient en « assez bon état », un vide-grenier n’est pas une décharge. Côté chineur, la bonne affaire est toujours possible, à condition de se lever tôt pour repérer, dès l’heure du déballage, d’éventuels petits trésors.
Le vide-grenier Le Gratuit
Exposant ? Un seul lien pour réserver : la billetterie
(1) Auteur de Vide-greniers, Éd. Créaphis.