A l’heure où tout se vend sur la Toile, il existe pourtant un moyen bien réel de désencombrer sa maison : organiser une vente chez soi, à domicile !
Tout droit issu des informels garage sales américains, le concept de vide-maison (ou vide-cave, vide-dressing, vide-appartement, vide-garage) s’est exporté en Nouvelle-Calédonie avec succès. En effet le territoire est un terrain propice à l’expansion de cette nouvelle pratique compte tenue du nombre de métropolitains et d’expatriés de passage.
Ne pas confondre vide-maison et vide-grenier
Malgré des concepts communs, le vide-maison est différent du vide-grenier. Le vide-maison n’intéresse pas forcément les chineurs. Et il n’y a pas grand-chose de très ancien. Alors on y vend quoi ? Peuvent y être vendus des objets personnels usagés. Pas d’alimentation, ni d’animaux, ni d’objets interdits à la vente, bien entendu.
Ici, il n’est pas nécessaire de se lancer dans de grands préparatifs comme pour un vide-greniers collectif, et nul besoin que la vente privée coïncide avec la date de celui-ci. Un vide-maison peut s’organiser n’importe quand ! Un évènement peut durer plusieurs jours, le temps d’un week-end et plus encore.
Communiquer !
Dernière précision importante : déballer ses meubles et ses objets sur le trottoir, même devant chez soi, est strictement interdit. Il faut donc impérativement organiser la vente à l’intérieur de son domicile ou dans son jardin, et pour cela, faire connaître l’événement par une affiche devant sa porte, et surtout par une promotion sur le Web (www.videgrenier.nc), sans oublier les réseaux sociaux.
Moins convivial que le vide-grenier, le vide-maison n’est pas pour autant moins efficace. C’est la dernière étape avant de donner sur le groupe Facebook Free Your Stuff, La Croix-Rouge, l’association Saint-Vincent-De-Paul ou, moins sympa, de jeter les objets à la déchetterie.